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Les familles guinéennes engagées dans le projet sont extrêmement pauvres. Elles manquent d’habits et d’outils, même pour leurs activités agricoles habituelles. Lors de la première année du projet, les participants avaient souhaité un signe distinctif de leur appartenance au projet, que nous leur avons fournis, bien que nous soyons sceptiques sur leur réelle utilité. La deuxième année nous avons fourni des bâches aux familles-graines et des bottes aux familles-terrains: Les grandes bâches ARBORISE-GUIDRE sont à placer sous l’arbre semencier pour y récolter les graines, pendant la durée de la phase de récolte. La bâche rend les graines bien visibles et facilite la récolte. Elle protège surtout contre les animaux qui pourraient se cacher dans les herbes ou les branchages sous les arbres. Elle protège également contre les écorchures dues aux herbes épineuses. Les bottes ARBORISE-GUIDRE protègent le bas des jambes des familles terrains lors de leurs déplacements et de leurs
En 2024 arboRise lance un nouveau cycle de reforestation dans la sous-préfecture de Samana, voisine de Linko. Cela fait plusieurs mois que cette nouvelle étape se prépare, avec une visite de reconnaissance en juin 2022, une consultation des parties prenantes dans cinq villages en janvier 2023 et l’étude de faisabilité avec notre deuxième partenaire, EcoAct, jusqu’à l’envoi du document de description du projet au standard Verra en décembre 2023. Ces images de notre reconnaissance en juin 2022 montrent la similitude entre Linko et Samana où nous avons observé la même densité de population, le même type d’agriculture, la même déforestation …et le même accueil enthousiaste dans les villages: Cet accueil chaleureux se confirme lors de la consultation des parties prenantes, avec notre partenaire EcoAct : tant les autorités préfectorales que sous-préfectorales ou villageoises (chefs de villages, conseils des sages) nous promettent tout leur soutien pour assurer le succès du projet dans leur
Le 16 janvier c’est la saint Marcel, le patron des grainetiers. Cela tombe bien, c’est aujourd’hui que nous lançons la campagne 2024 dans la sous-préfecture de Linko. Ce sera la troisième et dernière année du cycle de reforestation dans la Commune Rurale de Linko. L’année prochaine débute un nouveau cycle de trois ans dans la sous-préfecture voisine de Damaro. Mais avant cela, il y a encore beaucoup à faire: D’abord vérifier que les travaux 2023 ont bien été achevés et que les terrains reboisés jusqu’ici sont bien signalés et protégés par des pares-feux efficaces. Ensuite il faut répéter les consignes de prévention des feux et d’entretien des terrains. C’est aussi l’occasion de mettre en évidence les bons exemples: les bandes de protection modèles, les taux de germination élevés, les haies-vives fournies, etc. Et enfin c’est le moment de lancer les travaux de récolte de graines, de planifier les dates de
La KZLAN23, la levée de fond virtuelle organisée par Karnotz Corp a permis de lever plus de Fr. 22’800.- pour arboRise !!! 960 donations en 48 heures, une performance impressionnante et des moyens vraiment bienvenus pour notre campagne de plantation 2024. MERCI à tous.te.s les streameureuses qui ont animé infatigablement cet événement, en organisant des défis, en fixant des objectifs, en motivant leurs followers à récolter des dons. Quel travail! Voilà qui change l’image habituellement associée au streaming. Nous avons découvert: une équipe de jeunes soudée, accueillante et très reconnaissante envers l’action d’arboRise pour l’environnement une organisation impressionnante (journaliste invitée, 2 photographes, studio d’enregistrement d’interview) un matériel à la pointe de la technologie une ambiance festive, joyeuse et pimentée de grands éclats de rire et d’exclamations de fierté des centaines de followers qui suivent les jeux et les défis en direct …bref, tout l’inverse de ce qu’on imaginait. Vive les streamers
Réunir toutes les familles au sein de la Coopérative des familles arboRise de Linko vise plusieurs objectifs: favoriser la confiance mutuelle entre les familles offrir un espace d’échange de bonnes pratiques permettre aux premiers intéressés de définir eux-mêmes, sans intervention d’arboRise, la clé de répartition des revenus des crédits carbone. Cela mérite une explication. Certains pensaient, au début, que le projet allait, en quelque sorte, mettre en compétition les familles-terrains et distribuer plus d’argent aux familles sur les terrains desquelles les arbres poussent le mieux. Une forme de rivalité entre les familles et les villages était alors perceptible, chacune critiquant les autres, convaincue d’appartenir à celles qui travaillent bien (une attitude pas si différente de ce que l’on observe en Europe, où chacun s’estime très vertueux en matière d’émissions de CO2, par rapport aux autres). Or c’est totalement l’inverse qui va se passer, pour une raison très simple : l’auditeur (ou
Pour augmenter l’impact environnemental d’un projet carbone, le Gold Standard demande à chaque projet de définir un périmètre de conservation équivalent à 10% de la superficie du projet. Cette zone doit être préservée de toute activité d’exploitation et ne peut pas prétendre à recevoir de revenus des crédits carbone. C’est véritablement un périmètre dédié à la biodiversité. Plus facile à dire qu’à faire, car dans le cas d’arboRise cela implique de trouver plus de 180 hectares pour chaque cycle de 1500 hectares. Fort heureusement les communautés avec lesquelles nous travaillons sont très intéressées à préserver leur environnement. Elles savent exactement quels endroits, sur la superficie du village, sont importants. Il s’agit par exemple des têtes de sources (là où l’eau jaillit de terre) qui sont très fragiles et vitales pour fournir l’eau nécessaire au village: pour la cuisine, pour le maraîchage, pour le nettoyage, etc. des forêts sacrées, qui entourent
Depuis une année nous mesurons le NDVI, c’est à dire la biomasse sur les terrains reboisés, à l’aide d’images du satellite Sentinel II de l’Union Européenne. Pour valider cet outil il faut s’assurer que les valeurs des mesures satellitaires correspondent à la réalité observée sur le terrain. C’est ce que nous avons voulu savoir lors de notre dernière visite de supervision. Nous avons visité 15 terrains reboisés en 2021 et 2022 parmi les plus extrêmes en termes de biomasse mesurée par satellite: en gros les meilleurs et les pires terrains. Sur cet échantillon non-représentatif les observations sur 11 terrains correspondent aux valeurs du satellite (70%). Pour les 4 terrains restants, les valeurs satellitaires sont trop négatives dans 3 cas sur 4. Les mesures satellitaires semblent ainsi pouvoir être utilisées pour aider nos bénéficiaires en leur disant où se situent leurs terrains, en termes de biomasse, par rapport à tous les