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Exploration et prospection
Puisque la mise en œuvre de notre action dans la région de Linko se déroule bien, nous envisageons d’étendre notre projet à la Préfecture de Beyla voisine. C’est pourquoi nous entamons une prospection sur le terrain de deux jours, pour vérifier que les conditions sociales et environnementales sont semblables à la sous-préfecture de Linko et que notre méthode pourra y être appliquée de la même façon. Notre reconnaissance doit nous mener jusqu’au chef-lieu de la sous-préfecture de Karala. Sur cette carte, on distingue la frontière ivoirienne au Nord-Est, par contre, même sans obstacles, on peut facilement tripler l’horaire indiqué par Google Maps: Mais notre parcours, lui, est semé d’embûches, qui commencent pas un tronc au travers de la route, suite au violent orage de la nuit précédente: Ensuite nous franchissons la rivière Dion, un affluent du fleuve Niger. Puis, juste avant la tombée de la nuit, notre véhicule refuse de
Semer 2’500’000 de seedballs sur 500 hectares
Après l’enrobage des graines, quand les boulettes de graines sont sèches, on peut commencer l’ensemencement en semis direct. Pour être plus efficace on fait cette activité en groupe: tout le monde se positionne sur l’un des côté du terrain à reboiser, sur deux lignes avec un espace de deux mètres entre chaque personne. Les personnes de la première ligne font chacune un petit trou devant elles avec la houe, puis avancent de deux grands pas et répètent l’opération. Les personnes de la ligne de derrière placent ensuite dans chaque poquet une boulette de graine et avance de deux grands pas jusqu’au poquet suivant. Et ainsi de suite jusqu’à l’autre bout du terrain. De cette façon on obtient une densité de 5000 boulettes de graines diversifiées par hectare, dont environ 60% vont germer pendant la saison des pluies. Faire des poquets permets d’éliminer les adventices autour de la graine et de
ça pousse !
Aujourd’hui, visite de 7 terrains ensemencés l’année passée pour mesurer le taux de germination et de survie. Suspense ! Les plantules auront-elles survécu à la sécheresse, aux herbivores, au feu et à la compétition des autres espèces? Les observations sont très intéressantes et motivantes! Premièrement, à cette époque de l’année, la végétation abondante rend difficile l’identification de « nos » pousses. Inutile donc d’utiliser des images aériennes avec notre drone, c’est du vert sur du vert. Sur l’un des terrains les pousses dépassent la taille humaine: Deuxième observation, la régénération naturelle s’occupe aussi de nos terrains: de nombreuses graines présentes dans le sol ou amenées par les animaux ont aussi germé et il faut l’œil averti de notre partenaire Guidre pour compter les « bonnes » pousses. Heureusement avoir semé en ligne aide à repérer nos plants 🌱🪴 Troisièmement il y a d’immenses différences entre les parcelles, causées principalement par
Formation des Comités de Gestion Communautaire
Les formations des Comités de Gestion Communautaire ont commencé! Pour rappel, dans chacun des 26 villages où arboRise mène ses activités de reboisement, nous avons formé un Comité de Gestion Communautaire de 15 à 17 membres (dont plusieurs femmes) dont la mission est le développement d’activités et d’infrastructures pour la population (dans tous les domaines: environnement, agriculture, santé, mobilité, etc.). Pendant 2 jours nous accueillons 52 délégués (2 par CGC) des 26 villages à Linko. Ils y sont nourris et logés et reçoivent une formation très complète sur la bonne gouvernance, les bons comportements de leadership, la structuration de leur Comité et la constitution de haies-vives. Lors de l’introduction officielle du séminaire le Sous-Préfet a livré un vibrant plaidoyer pour le projet et formulé des attentes très claires en particulier pour éliminer la pratique des brûlis (comme la loi guinéenne l’exige). Tous les discours officiels sont enregistrés par un journaliste
Apprendre ensemble
Retour en Guinée pour clore notre campagne de reforestation 2021-2022 et en tirer les conclusions juste avant l’hivernage. Les pluies ont déjà commencé et le pays est un véritable paradis. La campagne est verdoyante, les manguiers croulent sous les fruits, les vêtements semblent encore plus colorés que d’habitude, et les arbres ne sont pas en reste, à l’image de ce magnifique flamboyant en fleurs: Avec notre partenaire Guidre nous commençons par une série d’ateliers où nous tirons les enseignements des six mois de campagne sur le terrain: qu’est-ce qui a bien fonctionné? qu’est-ce qui nous a surpris? quels ont été les obstacles? comment la population accueille-t-elle notre démarche? etc. En recoupant les perceptions de chacun avec les observations tirées des interviews de Léa Ackerer, nous obtenons une vision globale assez cohérente de notre impact et des potentiels d’amélioration. Puis nous énumérons ensemble tous les risques de notre projet. L’intelligence collective
Soirée sérieusement ludique
Les membres de l’association jouent au « jeu sérieux » développé pour arboRise par le ForDev de l’ETHZ. Le but? mieux comprendre les enjeux de notre action en Guinée. En jouant c’est plus facile de se mettre à la place des familles qui participent à notre projet. En observant les autres joueurs on découvre aussi comment d’autres réagissent différemment à la même réalité. Car un jeu est aussi un moyen de résoudre des tensions qui peuvent survenir lors d’un changement. Que ce soit la construction d’éoliennes en Suisse ou la constitution d’une réserve naturelle protégée dans un pays tropical, la transition écologique amène des changements qui perturbent la vie des habitants. Les éventuels conflits qui en découlent peuvent se résoudre devant les tribunaux ou derrière les barreaux. Mais ce sont des issues gagnant-perdant qui ne sont pas durables. Il est préférable de chercher un règlement à l’amiable, par la médiation
Bien collaborer avec les autorités
La collaboration avec les département des Eaux et Forêts du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) est essentielle pour la bonne marche du projet. Après une année d’opérations sur le terrain nous faisons le bilan avec Monsieur Kemo Camara, le responsable de la section des Eaux et Forêts à Kérouané.